L'objectif de l'entrepreunariat

Notre objectif, c’est celui d’échanges de termes conceptuels constitués dans un cadre scientifique bien déterminé. Il s’avère donc nécessaire de clarifier cette question en faisant intervenir une analyse sérieuse du réemploi de théories, laquelle analyse permettra, nous l’espérons, de fournir des éléments précieux de discernement entre les apports éventuels de nouvelles tentatives et les solutions proposées par les philosophies antérieures. En nous appuyant sur un projet bien précis de la théorétique, nous espérons dégager les conditions de transfert d’une théorie et les éléments susceptibles d’être repris. Disposant de ces conditions, nous allons, en manière de conclusion à ce chapitre, tenter d’appliquer les résultats obtenus à la problématique de la reprise de la théorie mécanique en philosophie ; reprise qui relève, non pas de l’initiative des mécanistes classiques, mais des néo-mécanicistes et des penseurs qui se sont inspirés de la mécanique rationnelle pour philosopher. Ayant pris à travers l’analyse du réemploi de théories, en général, et du mécanisme, en particulier, les précautions épistémologiques qui s’imposent pour saisir ce qui est réellement en jeu dans la volonté d’étendre la rationalité mécaniste à d’autres domaines que ceux qui l’ont vue se constituer, nous examinons, dans le chapitre sixième, l’essentiel de la problématique philosophique du mécanisme. Ici, tout tournera autour de l’idée de philosophie mécaniciste et de ce qui est en jeu dans cette philosophie. Nous pensons y parvenir en procédant par l’identification du problème fondamental qui se pose aux philosophes mécanicistes, de la stratégie qu’ils arrêtent pour le résoudre et de la tactique retenue pour atteindre le résultat escompté. Ayant à notre portée les résultats de cette enquête nous procédons à l’examen de la validité de cette philosophie mécaniciste. Grâce à cet examen nous espérons déceler les enjeux de cette philosophie. Nous postulons que le problème fondamental qui s’y pose est celui d’une philosophie conçue comme un système scientifique. Si tel est le cas, il faudra alors exercer la critique sur le rapport entre philosophie et science. Il est possible que la réduction de la philosophie à la science ne soit pas aussi évidente que les philosophes mécanicistes en donnent l’impression. Dans ce contexte, nous allons chercher à voir si une philosophie qui se préoccupe de tenir compte des apports scientifiques est irrémédiablement sommée de s’ériger elle-même en une science à peine distincte des sciences empiriques. L’élargissement projeté concerne quelques systèmes philosophiques choisis pour avoir été élaborés en tenant compte des sciences. Peut-être que nous obtiendrons de ces derniers la garantie que la philosophie a par rapport aux sciences des responsabilités que nul et rien ne peuvent édulcorer. Aussi, peut-être qu’une philosophie authentique, que les classiques appellent de tous leurs voeux, y apparaîtra-t-elle finalement sous les traits de la ‘philosophia perennis’. Nous terminons ce chapitre en projetant ce qui, à notre sens, reste encore à faire dans le cadre d’une philosophie mécaniciste soucieuse de se doter d’assises philosophiques plus solides. Source: organisation de séminaire.