Le team building est mort

Depuis le temps qu'il est dans le paysage, depuis les années 80 où il s'est lentement imposé avant de prendre son essor et devenir incontournable, on aurait pu penser que l'intérêt du team building n'est plus à discuter. Et pourtant, c'est ce que je vais faire aujourd'hui même, dans ce billet. Non que je remette en question le fondement même d'une telle activité, mais plutôt la manière dont cette activité est aujourd'hui pratiquée. Lorsqu'il a fait son apparition il y a 30 ans, le team building avait un axe formateur très fort. Trop peut-être, au point qu'il en devenait rébarbatif. Il a su cependant avec les années s'adapter pour concilier ludique et apprentissage. Au cours des dernières années cependant, les styles qu'il pouvait prendre ont explosé sous un millier de formes. De nombreux prestataires d’activités sportives ou d'événement ludiques ont en effet saisi les besoins des organisations en team building, et ont voulu s'immiscer dans la brèche, même s'ils n'avaient pas les compétences requises pour un tel exercice. Ils ont à cet effet échafaudé nombre d’activités de groupe, sportives, créatives, ou tout simplement originales, et ont échangé les formateurs pour des animateurs. Mais n'est pas team builder qui veut, et ces prestataires d'un nouveau genre assurent proposer du team building lorsqu'ils proposent en fait du simple team bonding. Ils se sont tellement généralisés que beaucoup d'entreprises en sont venues à confondre les deux notions : le team building est ainsi perçu aujourd'hui comme une simple activité de groupe favorisant la communication entre les participants, et donnant la possibilité de s'offrir un moment convivialité sociale, loin du stress, des échéances et des objectifs professionnels. Réduire le team building à cela revient cependant à passer à côté de son intérêt principal. Les gammes de ces nouvelles activités sont donc effectivement attirantes de par leur maigre prix et leur aspect ludique, mais leur impact sur les prouesses d’une équipe est à l'inverse assez éphémère. Et ce, pour une raison très simple : à force de mettre en avanyt le seul caractère ludique de l'événement, on en vient à perdre de vue le message central à transmettre aux participants : celui qui consiste à leur faire prendre conscience que l'activité proposée est avant tout un miroir du travail en entreprise. Dès lors, son bénéfice s'en trouve singulièrement amoindri. A force de jouer, on en vient à passer à côté de la leçon. Pour en savoir plus, allez sur le spécialiste du team building – suivez le lien.