En simulateur, une belle expérience

Aujourd'hui, j'aimerais revenir sur la cyberattaque qui a tellement fait parler d'elle ces derniers temps. Le virus en question a utilisé une faille de Windows pour s'introduire dans les ordinateurs qui n'étaient pas à jour (et il y a encore pas mal de pc en entreprises qui fonctionnent sous un Windows périmé). Le virus était de type ransomware : il encodait les données de l'ordinateur touché et contraignait chaque personne à payer une rançon de 275 euros pour les déverrouiller. Ce genre de logiciel est de plus en plus usité, et nous n'en sommes de toute évidence qu'au début de ce genre d'attaque de grande ampleur. C'est d'autant plus angoissant que nous sommes aujourd'hui complètement esclaves de ces ordinateurs. Non seulement nous travaillons dessus toute la journée, mais nous passons aussi l'essentiel de nos loisirs dessus ! Tenez, la semaine dernière, par exemple, j'ai testé un simulateur de vol à Nice. Ce genre d'activité n'est pas encore très répandu dans le grand public, mais est en train de se répandre à grande vitesse. Ce simulateur n'est qu'un exemple parmi tant d'autres de la tendance actuelle à bâtir un paysage informatique dans lequel vivre en permanence. Dès le petit-déjeuner, nous consultons par exemple Facebook sur nos smartphones. Puis nous travaillons sur un ordinateur... Et tout porte à croire que nous n'en sommes qu'au début ! A chaque instant, nous vivons donc dans cet univers de pixels. Mais que se passe-t-il lorsque ce cocon est soudain sapé par un virus ? Tout le monde s'est déjà retrouvé un jour avec une panne de courant, à devoir passer la soirée tel un ermite. Mais l'informatique fait bien davantage que se couper quelques heures : dans le cas de l'attaque rançongicielle, par exemple, tous les pc visés ont ainsi, et irréversiblement, perdu leurs données ! Alors qu'en sera-t-il dans un avenir proche, lorsque les objets connectés feront partie de notre quotidien ? Les cyberattaques seront virtuellement aptes à vous atteindre où que vous soyiez ! Et pour ma part, c'est tout de même un futur perturbant. Bien sûr, ça ne veut pas forcément dire qu'il faille s'affranchir de l'informatique ! D'ailleurs, si vous goûtez les expériences un peu particulières, je vous invite à tester ce simulateur de vol à Nice. J'ai été impressionné.